La biographie de Walt DISNEY             -page5-



De 1949 à 1966

 Le studio Disney continua néanmoins de produire de petits dessins animé jusqu'en 1956. Donald et Dingo étaient devenues de grandes stars et Mickey ne faisait plus que des apparitions occasionnelles. De nouveaux personnages important apparurent tels que Chip et Dale, deux écureuils très susceptibles question territoire, qui savaient transformer la vie de Donald en enfer. Les neveux de Donald firent également de nombreuses apparitions.
Outre les dessins animés mettant en scène ces personnages, Disney produisit des courts métrages sans suite tels que Morris the Midget Moose (1950) et Susie the little Blue Coupe (1952). En un sens, ces petits films remplacèrent la série des Silly Symphonies abandonnée avant la guerre.
En 1950, Walt Disney sortit le premier long métrage animé qu'il ait produit depuis huit ans. Ce fut Cendrillon - un projet qui était en cours depuis plusieurs années. Ce fut un succès au box-office et une réussite de l'imagination.
Le film suivant, Alice au pays des merveilles (1951), fut un échec: on n'y retrouve ni l'atmosphère singulière de Lewis Carroll, ni l'empreinte de Disney. Disney n'a pas réussi à trouver un équivalent filmique des jeux de mots savants et subtils de Carroll. Déçu, il expliqua l'échec du film par le "manque de coeur" de l'héroïne.
Peter Pan, paru en 1953, est un film bien plus satisfaisant et démontre la maîtrise acquise par les dessinateurs de Disney dans le traitement des personnages humains.
L'année 1955 vit la sortie de La Belle et le Clochard, le premier long métrage animé de Disney en cinémascope. L'histoire se situe dans la banlieue d'une ville américaine de taille moyenne, dans les premières années des années XX. En fait, c'est dans un cadre semblable que Walt Disney a probablement vécu lorsqu'il livrait les journaux de son enfance.
Il fut suivi d'un film pour écran panoramique, qui débuta dans l'enthousiasme et s'acheva dans la désillusion. La Belle au Bois Dormant devait être la plus spectaculaire des productions Disney de l'après-guerre. Malheureusement, la production démarra à une époque où Disney était préoccupé par la réalisation de films à acteurs et par la construction de Disneyland. De plus, à sa sortie en 1959, il fut accueilli par des critiques négatives. 
Le film suivant, Les 101 Dalmatiens (1961), fut conçu pour un format d'écran plus conventionnel. L'emploi de la caméra Xerox permit de transférer  directement les dessins sur des cellulos sans recourir à l'encrage. Imaginé par Ub Iwerks - revenu aux studios en 1940 comme directeur des effets spéciaux -, cet appareil fur utilisé durant les trois décennies suivantes et imposa une approche très graphique de l'animation, en mettant l'accent sur les aspects rectilignes. Avec ce film, le studio retrouva une grande part de son assurance d'antan et se forgea un nouveau paradigme. Il semble que Disney ait détesté le style du film, mais le public l'accueillit chaleureusement et en fit un retentissant succès commercial.
Merlin l'Enchanteur ne compte pas parmi les grandes réussites du studio. Sorti en 1963, ce film retrace l'enfance du roi Arthur en se focalisant sur son éducation auprès de l'enchanteur Merlin. 
Le Livre de la Jungle, sorti quatre années plus tard, fonctionne mieux. Il doit une part de son succès à l'habile distribution des voix. Ce fut le dernier dessin animé de Walt Disney. Plusieurs mois avant son achèvement, à l'automne 1966, un examen médical de routine révéla que Disney - grand fumeur - souffrait d'un cancer pulmonaire en phase avancée. On lui enleva un poumon, mais six semaines plus tard, le 15 décembre, il mourut dans sa chambre d'hôpital St Joseph, à Burbank, juste en face du studio qu'il avait construit. Il avait 65 ans.
Avant de mourir, Walt Disney avait donné le feu vert pour la réalisation du prochain long métrage animé, Les Aristochats qui sortit en 1970.





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