| Bernard et Bianca au pays des kangourous est son 21ème long métrage en dessin animé.
Il sort en 1990 sur les écrans.
 Durée de ce classique: 77 minutes
 Ce classique fut plus ou moins un retour
            en arrière. Cette suite montrait cette fois les deux héros en
            Australie, aux prises avec un méchant braconnier nommé McLeach,
            qui capture des animaux rares et a kidnappé un petit garçon dont
            il pense qu'il peut le conduire à un aigle royal géant.L'histoire est cohérente et parfaitement dans le style des studios
            Disney des années 60-70. Le principal intérêt du film reste
            toutefois qu'il fut le premier à recourir à une nouvelle
            technologie qui devait améliorer considérablement la qualité de
            l'animation des futures réalisations Disney. Cette nouvelle
            technologie fut le CAPS - qu ivalut au studio un Academy Award -, un
            appareil numérique sophistiqué gérant et améliorant l'animation.
            Il ne génère pas l'animation, hormis quelques séquences
            spéciales, les personnages et les effets sont toujours dessinés à
            la main, image après image. La CAPS prend les décors, effets et
            dessins d'animation existants, puis lescombine de manière à en
            donner une image vidéo. Elle permet également de colorer
            numériquement  les images (seuls les décors sont encore
            peints à la main). Elle remplaça donc le vieux département
            encrage et peinture, dont les membres furent reconvertis pour
            travailler sur des postes où ils purent mettre à profit leurs
            années d'expérience. C'est à Roy Disney que le studio fut
            redevable d'avoir construit ce système. En dépit de son coût
            colossal, cette technologie se justifiait économiquement, car elle
            accélérerait les productions et réduirait les coûts en phase de
            post-production. Elle permettait aussi des prises de vue et des
            mouvements de caméra bien plus complexes. Plus important, la CAPS
            permit de se dispenser des cellulos: elle génère en effet des
            images électroniques à haute résolution qui sont directement
            transférées sur la pellicule, image par image.
 Avec la sortie de ce film, l'animation Disney entra dans une ère
            nouvelle et exaltante.
 
 
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